UNE ALIMENTATION 100 % HERBE POUR NOS BŒUFS D’EXCELLENCE
De l’herbe pour nos bovins herbivoresDans notre élevage ligérien, nous avons fait le choix d’un bœuf nourri à l’herbe, et même exclusivement à l’herbe. Nos bovins Wagyu, Aberdeen Angus et Jersiais se nourrissent de cet or vert provenant de notre ferme, et ce, sans traitements chimiques. Ils peuvent profiter de ce fourrage sous toutes ses formes : pâturage une grande partie de l’année, enrubannage et foin durant l’hiver et exceptionnellement en plein été.
9-10 MOIS D’HERBE FRAICHE PAR AN POUR NOS BŒUFS WAGYU, ANGUS ET JERSIAIS
Le pâturage permet de satisfaire les besoins en alimentation naturelle de nos troupeaux et apporte à nos bœufs des caractéristiques organoleptiques exceptionnelles ainsi qu’une richesse en Omégas 3 et 6, en vitamines A et E, dont les bénéfices pour la santé sont reconnus.
De l’herbe, rien que de l’herbe comme nourriture pour herbivores !
Avec l’apparition de l’agriculture industrielle faisant ingérer toute sorte d’aliments aux bovins, naturels ou chimiques, on peut oublier qu’avant tout les bœufs étaient herbivores. Aujourd’hui, il est essentiel de le rappeler et de remettre en avant leur alimentation traditionnelle : l’herbe.
C’est pourquoi, dans notre démarche d’agriculture paysanne, il était pour nous évident de renouer avec une alimentation originelle du bocage, pour le bien-être animal et pour une viande de qualité. Un bœuf nourri à l’herbe signifie bœuf en pleine santé, sans maladie due à l’ingestion de maïs ou de céréales et donc une viande qui maturera bien.
A la ferme Les Prés d’Ejen, les bovins sont dans les pâtures jusqu’en novembre voire décembre, puis de nouveau à la fin de l’hiver. Concrètement, ils sont libres de se promener dès que les sols sont suffisamment portants pour ne pas être trop dégradés par leurs piétinements et que la repousse de l’herbe est satisfaisante.
Pendant cette période de pâturage, l’herbe « fraîche » est donc l’aliment majoritaire dans la ration des animaux. Une introduction de foin ou d’enrubannage dans leur alimentation durant cette période aux prés reste très exceptionnelle. Ces fourrages issus de nos prairies et produits localement sont destinés à la période d’hiver.
Notre domaine se constitue exclusivement de prairies. Elles sont pâturées par nos animaux 9 ou 10 mois de l’année et aussi fauchées pour former les stocks de foin de l’hiver.
Après des années d’expérience, nous constatons que nos troupeaux pâturent une herbe nutritionnelle se traduisant par la qualité de la viande de nos bœufs.
Nos prairies variées, une alimentation saine pour nos bœufs d’exception
Nos prairies multi-espèces sont composées de graminées et de légumineuses selon les types de sol. Ray-Grass, dactyle, trèfles blancs, fétuque élevée s’y mélangent. Nos prairies à flore variée ont de nombreux atouts avec :
- Le dactyle possède des avantages multiples :
il est riche en protéines, plus riche que la luzerne.
Le dactyle est adapté à de nombreux types de sol et de climat. Il se comporte remarquablement en conditions de sécheresse.
Il est également apte à la fenaison qui laisse ensuite la place à des repousses abondantes et appétentes, jusque tard dans l’automne. C’est une espèce pérenne. - La fétuque élevée est capable de résister aussi bien aux fortes sécheresses qu’aux excès d’eau et elle s’adapte facilement à de nombreux types de sols.
En outre, sa pousse démarre plus tôt au printemps que les autres graminées et parce qu’elle pousse longtemps en automne, la fétuque élevée permet d’allonger la production d’herbe sur l’année. C’est la graminée qui pousse le plus régulièrement tout au long de l’année.
Détail important supplémentaire : cette espèce résiste bien aux piétinements des bœufs. - Le trèfle blanc est très résistant au froid et représente une alimentation de haute qualité.
Premièrement, il possède une valeur alimentaire très importante, qui vient de sa richesse en protéines (et aussi en minéraux et en oligo-éléments), de son appétence et de sa digestibilité.
En outre, le trèfle blanc peut conserver très longtemps de façon stable. Il permet donc de constituer des réserves de fourrages sur pied, sans perdre sa valeur alimentaire, en attendant d’être pâturé.
Enfin, le trèfle blanc capte l’azote de l’air pour le restituer au sol. C’est un excellent engrais vert durable. - Le ray-grass anglais est parfaitement adapté à notre climat de Loire-Atlantique. Il peut se développer pleinement avec nos températures douces et notre pluviométrie régulière.
Il offre un fourrage d’excellente qualité et tolère très bien le piétinement des animaux.
Avec cette diversité, au cours des différents cycles de pousse et quels que soient les aléas climatiques, notre système herbager apporte une valeur nutritionnelle régulière et de bonne qualité à nos bovins.
Le pâturage tournant
A la fin de l’hiver, nos bœufs sortent dans les prés, dès que le sol est suffisamment portant pour ne pas être trop endommagé par leurs piétinements. Et ce jusqu’au mois de novembre ou décembre, tant que la pousse de l’herbe est suffisante.
Sur notre domaine, le pâturage ne s’effectue pas au jour le jour mais avec méthodologie. Dans notre démarche agroécologique, nous pratiquons le pâturage tournant.
Nous subdivisons la surface à pâturer en parcelles de petite taille, afin de respecter en permanence le stade de développement des plantes et de leur permettre une repousse la plus rapide et la plus abondante possible, sans puiser dans leurs réserves.
Ensuite, un de nos troupeaux de Wagyu, Angus et/ou Jersiais pâture sur une même parcelle durant 4 jours environ. Puis nous laissons un temps de repos à celle-ci, supérieure à 19 jours. Ainsi, les végétaux reconstituent leurs réserves.
Pour repérer le moment idéal du changement de parcelle, nous sommes attentifs aux différents indicateurs d’état de nos prairies : croissance et hauteur de l’herbe, nombre de feuilles sur les plantes, espèces présentes, etc…
Ainsi, toute la surface de notre domaine est valorisée. La hauteur de l’herbe est maîtrisée et les risques d’infestation parasitaire sont limités. Même si le pâturage tournant nécessite une gestion rigoureuse, ce système nous permet de concilier une quantité et une qualité d’herbe pour nos bœufs.
« BŒUF NOURRI à L’HERBE » RIME AVEC « SOL VIVANT »
En pratiquant le pâturage tournant, notre élevage de bœufs révèle des effets positifs sur la biodiversité :
- Fertilisation des sols : nos troupeaux enrichissent les sols en matières organiques avec leurs déjections réparties de façon homogène sur les parcelles. Ces engrais naturels sont une ressource de qualité. Ils permettent de maintenir un bon état des sols (entretien du taux de matière organique et de l’humus par stimulation de l’activité microbienne).
- Limitation de l’érosion : la dégradation de nos sols est limitée par le pâturage et la repousse d’herbe engendrée. Le pâturage favorise aussi le stockage de carbone (et protection naturelle face aux inondations).
- Redéveloppement de la biodiversité : en pâturant, nos bovins participent à la pollinisation.